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28/02/2025

Tata Maud

La baroudeuse

Article mis à jour le : 25/09/2025

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Avitaillement maritime : la nutrition des skippers

Avitaillement maritime : la nutrition des skippers

Les skippers, ces aventuriers des mers, en solo ou en équipe, passent des semaines, voire des mois, à dompter les océans lors de courses mythiques comme le Vendée Globe. Mais entre deux manœuvres et quelques heures de sommeil volées, une question se pose : comment font-ils pour se nourrir et garder la forme en pleine mer ? Spoiler : ce n’est pas avec des plats gastronomiques !

Quand on parle de navigation au large, on pense souvent à la météo, au choix des voiles, au sommeil haché… mais rarement à ce qui se trouve dans l’assiette. Pourtant, l’avitaillement maritime est l’un des piliers de la performance et de la sécurité des skippers. Bien manger en mer n’est pas une option, c’est une stratégie. Dans cet article, nous allons plonger dans l’univers de la nutrition des skippers, comprendre les besoins énergétiques particuliers liés à la navigation et explorer les meilleures pratiques pour constituer des réserves alimentaires adaptées à une traversée ou à une course au large. Et si Mathieu Blanchard connait ses besoins nutritionnels en ultra-trail, qu'en sera-t-il pendant sa traversée de l'Atlantique ? Les Tontons adeptes de la mer, vous expliquent tout.

 

C’est quoi l’avitaillement maritime ?

Avant de larguer les amarres, les skippers doivent penser à tout… et surtout à leur survie en pleine mer. L’avitaillement, c’est la préparation des provisions : nourriture, eau, carburant, pièces de rechange… tout est passé en revue pour tenir des semaines sans ravitaillement. 

Mais remplir des caisses au hasard, ça ne suffit pas. Il faut anticiper les besoins énergétiques : entre 6 000 et 7 000 kcal/jour dans les zones froides, et 3 000 à 4 000 kcal/jour sous des températures plus clémentes. Au total, un skipper embarque près de 150 kg de nourriture pour toute la traversée.

Côté eau, impossible d’embarquer des litres et des litres : chaque jour, il leur faut 3,5 L d’eau douce pour boire, cuisiner et se laver. Leur solution ? Un dessalinisateur qui transforme l’eau de mer en eau potable.

 

Pourquoi l’avitaillement est crucial pour les skippers ?

Avant même d’embarquer, le skipper doit penser à tout : route, matériel, réparations… et nourriture. L’alimentation conditionne directement la performance, la récupération et le moral. En mer, où l’effort physique est constant et où les conditions sont parfois extrêmes, une erreur dans la gestion de l’avitaillement peut coûter cher, autant en confort qu’en efficacité.

 

Les besoins nutritionnels spécifiques en mer

Naviguer, c’est faire travailler son corps sans relâche. Même au repos, l’équilibre est précaire, et les sollicitations physiques sont continues. Le skipper brûle énormément de calories, parfois entre 4000 et 6000 par jour selon la météo et l’intensité de la course. La nutrition en mer doit donc répondre à plusieurs exigences : apporter suffisamment d’énergie, rester pratique à consommer, et se conserver longtemps.
Skippeur en mer

Les bases de la nutrition des skippers

Comme pour un trail ou un marathon, pour un avitaillement maritime réussi, il faut trouver l’équilibre entre les macronutriments (glucides, protéines, lipides) et les micronutriments (vitamines, minéraux). Chaque catégorie joue un rôle déterminant dans la performance en mer.
 

Les glucides : carburant principal

En course comme en croisière longue, les glucides représentent la source d’énergie la plus directe. Pâtes, riz, semoule, barres énergétiques, fruits secs : autant d’aliments simples à stocker et rapides à consommer. Les longues traversées nécessitent un stock conséquent de féculents et de sucres rapides pour gérer les coups de fatigue.
 

Les protéines : pour la récupération musculaire

Un skipper qui manœuvre sans cesse sollicite ses muscles. Les protéines deviennent alors essentielles pour limiter la fatigue et accélérer la récupération. Poissons en conserve, viande séchée, poudre protéinée ou légumineuses sont des incontournables de l’avitaillement.
 

Les lipides : l’endurance sur la durée

Souvent négligés, les lipides apportent une énergie durable, essentielle en navigation hauturière. Noix, amandes, huiles végétales ou encore beurre de cacahuète font partie des alliés précieux pour tenir dans le temps et maintenir une bonne satiété.

 

Organisation pratique de l’avitaillement maritime

L’art d’avitailler repose aussi sur la logistique. Chaque kilo compte, chaque espace de stockage est optimisé. Le skipper doit donc penser intelligemment l’agencement et la diversité de ses provisions.
 

Durée de conservation et résistance aux conditions maritimes

En mer, pas question de dépendre d’un frigo performant. La nourriture doit se conserver longtemps, résister à l’humidité et supporter les variations de température. Les aliments lyophilisés, les conserves et les fruits secs dominent donc naturellement les réserves alimentaires des navigateurs.
 

Stockage intelligent à bord

Sur un voilier, chaque recoin devient un potentiel garde-manger. Mais attention, il faut penser à la sécurité et à l’accessibilité. Les produits les plus utilisés doivent rester à portée de main, tandis que les stocks plus conséquents sont rangés dans les fonds ou les caissons étanches. Un plan d’avitaillement détaillé est souvent élaboré pour ne pas perdre de temps lors des quarts.
 

Hydratation : l’autre pilier de la nutrition maritime

Boire est tout aussi important que manger. En navigation, la déshydratation guette rapidement, surtout sous le soleil ou par mer agitée. Les skippers embarquent donc de grandes réserves d’eau douce, complétées parfois par des désalinisateurs. Les boissons isotoniques ou les poudres de réhydratation permettent aussi de compenser les pertes minérales dues à la transpiration.
mx3 lyophilisé mer

Quels sont les plats préférés des skippers ?

Une fois en mer, exit les restos et les courses de dernière minute. Il faut miser sur des aliments légers, compacts et ultra-énergétiques. Voici leurs indispensables :
 

Nourriture lyophilisée

C’est le best-seller de l’avitaillement ! Ultra légère et longue conservation, elle se prépare en un clin d'œil avec un peu d’eau chaude. Au menu : pâtes bolo, riz au curry, desserts… et franchement, c’est pas si mal ! Plein de marques proposent des plats, desserts et petit-déjeuners lyophilisés : MX3, Voyager, Trek n' Eat...
 

Conserves et plats sous vide

Histoire de varier les plaisirs, certains emportent des plats appertisés (conserves et sous vide). C’est un peu plus lourd, mais ça change de la lyoph’.
 

Snacks énergétiques

Parce qu’on n’a pas toujours le temps de se poser pour un repas, barres énergétiques, fruits secs, noix et chocolat sont les necs plus ultra des skippers pour un petit coup de boost rapide.
 

Cuisiner à bord ? Mission (quasi) impossible !

Entre les secousses et le manque de place, faire la popote en mer, c’est pas évident. Certains tentent des plats simples au Jetboil quand les conditions le permettent… mais honnêtement, la grande gastronomie attendra le retour à terre !

 

Avantages et inconvénients de la nourriture lyophilisée en mer

Quand on part naviguer, chaque kilo compte et l’espace à bord est limité. La solution ? La nourriture lyophilisée, plébiscitée par les skippers pour son côté pratique et ultra-léger. Mais est-ce vraiment l’option idéale pour se nourrir en pleine mer ? Nous faisons le point avec vous sur ses avantages et ses inconvénients !
 

Avantages des repas lyophilisés

  • Légèreté : On ne va pas charger le bateau à bloc, la lyophilisation permet d’emmener l’essentiel sans alourdir la machine.
  • Conservation : Sans réfrigérateur à bord ? Pas de souci, ces aliments se conservent pendant des mois.
  • Facilité : Ajoutez un peu d’eau chaude, et le tour est joué – un repas prêt en quelques minutes !
  • Variété : Des plats salés aux desserts, on trouve un peu de tout pour varier les plaisirs.
  • Nutrition : Les nutriments essentiels sont bien préservés pour tenir la distance.
     

Inconvénients des repas lyophilisés

  • Goût : Soyons honnêtes, ce n’est pas un festin gastronomique, même si les marques proposent des plats de plus en plus savoureux !
  • Texture : Rien ne vaut la fraîcheur d’un plat tout juste préparé, et certains trouvent que la texture lyophilisée manque de peps.
  • Répétitivité : Manger la même chose pendant des semaines, ça peut vite devenir monotone.
  • Dépendance à l’eau : Sans eau chaude, impossible de reconstituer le plat – alors mieux vaut bien prévoir !

Nourriture lyophilisée en mer

Avantages et inconvénients de la nourriture stérilisée en mer

Alternative plus savoureuse à la lyophilisée, la nourriture stérilisée offre un certain confort gustatif aux skippers. Mais est-ce vraiment la solution parfaite en mer ? Décryptage des avantages et inconvénients.
 

Avantages des repas stérilisés

  • Meilleur goût : Plus proche de la cuisine maison, ces plats offrent des saveurs qui régalent vraiment le palais.
  • Facilité d’utilisation : Pas besoin d’eau chaude à intégrer, il suffit souvent de réchauffer pour déguster (comme les plats autochauffants Forestia).
  • Longue conservation : Ils se gardent pendant plusieurs mois sans souci, idéal pour les longues traversées.
  • Plus de variété : Un menu diversifié pour ne pas se lasser, c’est toujours appréciable en mer.
     

Inconvénients des repas stérilisés

  • Poids et encombrement : Ces plats sont plus lourds et prennent plus de place à bord, un vrai défi pour l’organisation.
  • Temps de préparation : Réchauffer un plat stérilisé demande parfois un peu plus de temps.

     

Les erreurs à éviter en nutrition maritime

Même avec une préparation soignée, certaines erreurs classiques peuvent ruiner l’expérience culinaire en mer. Les anticiper permet de gagner en confort et en efficacité.
 

Manquer de variété

En mer, la monotonie alimentaire pèse lourd sur le moral. Un avitaillement maritime trop répétitif entraîne une lassitude et parfois une perte d’appétit. Varier les goûts, les textures et les modes de préparation aide à maintenir une bonne motivation.
 

Sous-estimer les besoins énergétiques

Beaucoup de skippers novices pensent qu’ils mangeront moins en mer. C’est l’inverse : l’effort constant augmente les besoins caloriques. Un déficit prolongé entraîne une fatigue rapide et un risque accru d’erreur de manœuvre.
 

Négliger l’aspect pratique

Préparer un repas élaboré quand le bateau gîte à 30° est quasi impossible. Les aliments doivent donc être rapides à préparer et faciles à consommer, même en cas de gros temps.
Navigateur en mer

Nutrition maritime et santé mentale

En navigation longue, le mental est mis à rude épreuve. L’alimentation joue un rôle psychologique puissant. Retrouver un plat réconfortant, savourer un encas sucré après une nuit difficile : autant de petits plaisirs qui soutiennent le moral du skipper et l’aident à garder le cap.

 

Avitaillement maritime et développement durable

De plus en plus de navigateurs cherchent à limiter leur impact environnemental, même en pleine mer. Cela passe par des choix responsables : privilégier les produits locaux avant le départ, réduire les emballages plastiques, opter pour des aliments issus de l’agriculture biologique ou équitable. Certains skippers vont jusqu’à préparer leurs propres plats déshydratés maison pour mieux maîtriser la qualité et l’empreinte écologique de leur avitaillement.

 

Conclusion : la nutrition, moteur invisible des skippers

L’avitaillement maritime n’est pas une simple liste de courses, c’est une science qui combine nutrition, logistique et mental. Bien manger en mer, c’est assurer sa performance, préserver sa santé et garder le sourire malgré les vagues. Que vous prépariez une croisière de plusieurs semaines ou une régate intense, ne négligez jamais l’importance d’une alimentation pensée pour les conditions maritimes. Car sur l’océan, l’énergie vient autant des voiles que de ce que vous mettez dans votre assiette.

Entre astuce technologique et organisation de compétition, les skippers savent s’adapter pour rester en forme malgré le manque de supermarché. Alors, si l’aventure vous tente, préparez bien vos provisions et vos accessoires, et n’oubliez pas, même si la lyophilisation n’est pas un régal pour les papilles, elle est indispensable pour tenir la route face aux vagues ! Pour en savoir plus sur la nourriture lyophilisée, allez jeter un oeil à notre article "Tout savoir sur la nourriture lyophilisée" !

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