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19/09/25

Tata Camille

La bretagnarde

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Vocabulaire du triathlon : Ironman, trifonction, transition...

Vocabulaire du triathlon : Ironman, trifonction, transition...

Le triathlon est un sport fascinant et exigeant qui mélange natation, cyclisme et course à pied. Mais au-delà de l’effort physique, il possède aussi son propre langage, fait de termes techniques, d’abréviations et de petites expressions qui peuvent sembler étranges aux néophytes. Si vous débutez, il n’est pas toujours simple de comprendre ce que signifie “drafting”, “T1” ou encore “brick session”. Pas de panique, Tonton Outdoor vous a préparé un guide complet du vocabulaire du triathlon pour que vous soyez à l’aise sur la ligne de départ… et dans les conversations avec les autres triathlètes !

 

Triathlon, un vocabulaire spécifique aux triathlètes ?

Imaginez une matinée d’été, l’eau encore fraîche d’un lac qui s’agite sous les mouvements de centaines de nageurs. Quelques kilomètres plus loin, ce sont les routes qui vibrent au passage des vélos lancés à vive allure, puis enfin, les foulées des coureurs résonnent dans les rues, le visage marqué par l’effort mais illuminé par la détermination. Le triathlon, c’est ça : une aventure où l’on enchaîne natation, cyclisme et course à pied, un sport complet qui pousse chacun à dépasser ses limites.

Comme toutes les grandes disciplines sportives, le triathlon a développé son propre langage, mélange de termes techniques, d’abréviations et d’expressions héritées de l’expérience sur le terrain. Ces termes sont pratiques pour communiquer entre pratiquants, mais ils peuvent aussi intimider les nouveaux venus. En connaître le sens vous permet non seulement de mieux comprendre les règles, mais aussi d’adapter votre entraînement et votre stratégie de course.

Découvrons ensemble ce vocabulaire qui fait battre le cœur des triathlètes.

Les abréviations incontournables

Les triathlètes adorent les abréviations, surtout pour parler des formats et des zones de transition. Il est utile de les maîtriser pour ne pas être perdu.
 

T1 et T2

T1 désigne la première transition, entre la natation et le vélo, tandis que T2 correspond à la deuxième transition, entre le vélo et la course à pied. On parle souvent de “quatrième discipline du triathlon” car ces moments de passage exigent rapidité et organisation.
 

DNF et DNS

DNF signifie “Did Not Finish” : un abandon en cours d’épreuve. DNS veut dire “Did Not Start” : vous étiez inscrit mais n’avez pas pris le départ. Ces mentions figurent dans les résultats officiels.
 

IM et 70.3

IM correspond à “Ironman”, un format longue distance mythique. Le 70.3 est une version plus courte, appelée aussi “half Ironman”, car la distance totale en miles est de 70,3 (1,9 km de natation, 90 km de vélo, 21,1 km de course à pied).
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Le vocabulaire lié à la natation

La natation est la première discipline du triathlon et possède son lot de termes spécifiques.
 

Rolling start

Le “rolling start” est un départ progressif en natation. Les triathlètes entrent dans l’eau par vagues, ce qui réduit la densité et évite la bagarre des départs massifs.
 

Drafting en natation

En natation, “drafting” signifie se placer derrière ou à côté d’un autre nageur pour profiter de son aspiration et économiser de l’énergie. C’est une technique légale dans cette discipline.
 

Wetsuit

Le mot anglais pour désigner la combinaison néoprène. Elle sert à flotter davantage, à se protéger du froid et à améliorer la glisse. Selon la température de l’eau, son port peut être obligatoire, autorisé ou interdit.

Le vocabulaire lié au vélo

Deuxième étape du triathlon, le cyclisme a lui aussi son jargon bien particulier.
 

Drafting en vélo

Sur certaines courses, notamment les formats courts (sprint et olympique), le drafting est autorisé. Cela consiste à rouler dans la roue d’un autre cycliste pour réduire la résistance au vent. Sur les formats longue distance, il est interdit : il faut respecter une distance minimale entre les vélos.
 

Peloton

Quand le drafting est autorisé, les triathlètes se regroupent en peloton, comme dans une course de vélo sur route. Cela permet d’aller plus vite collectivement.
 

Zone de pénalité

Si vous ne respectez pas les règles de distance ou de sécurité, vous pouvez être envoyé en “penalty box”, une zone où vous devez marquer un arrêt obligatoire avant de repartir.

Le vocabulaire lié à la course à pied

Dernière discipline, la course à pied vient conclure le triathlon et amène elle aussi quelques expressions clés.
 

Brick session

Entraînement typique du triathlon, une “brick session” consiste à enchaîner deux disciplines, le plus souvent vélo et course à pied. Cela permet d’habituer le corps à la transition.
 

Negative split

Cette expression signifie courir la deuxième partie d’une épreuve plus vite que la première. Beaucoup de triathlètes essaient d’appliquer cette stratégie pour finir fort.
 

Le mur

Le fameux “mur” est un terme bien connu des marathoniens et des triathlètes longue distance. Il désigne la baisse brutale d’énergie qui survient souvent autour du 30e km de course à pied, quand les réserves de glycogène sont épuisées.

Le vocabulaire lié aux transitions

Les transitions sont parfois appelées la quatrième discipline du triathlon. Elles ont leur propre vocabulaire.
 

Parc à vélo

C’est la zone où les triathlètes déposent leur vélo et leur matériel avant la course. Chaque athlète a un emplacement attribué.
 

Flying mount et flying dismount

Le “flying mount” est une technique qui consiste à sauter sur son vélo déjà lancé en sortie de T1. Le “flying dismount” est l’inverse : descendre du vélo en courant, juste avant d’entrer dans le parc. Des manœuvres spectaculaires mais qui demandent un peu de pratique !
 

Check-in et check-out

Avant et après la course, vous devez passer par le “check-in” (enregistrement de votre vélo et matériel) et le “check-out” (récupération du matériel à la fin).

Le vocabulaire lié à l’entraînement

En dehors des compétitions, les triathlètes utilisent aussi des termes spécifiques pour leurs séances.
 

Allure spécifique

On parle d’allure spécifique lorsqu’on s’entraîne à la vitesse que l’on souhaite tenir en compétition. Travailler cette allure habitue le corps au rythme ciblé.
 

Zone cardio

Les entraînements peuvent être organisés en zones de fréquence cardiaque. Zone 2 correspond à un effort léger, tandis que la zone 5 est proche du maximum d’intensité.
 

FTP

“Functional Threshold Power” ou puissance maximale soutenable pendant une heure. C’est un repère pour calibrer les séances de vélo.
 

PPG et PPS

La Préparation Physique Générale (PPG) et la Préparation Physique Spécifique (PPS) regroupent gainage, renforcement musculaire et exercices de coordination, essentiels pour progresser.

Le vocabulaire lié au matériel

Chaque discipline implique son matériel, avec des termes souvent empruntés à l’anglais.
 

Trifonction

La trisuit ou trifonction est la combinaison spécifique au triathlon, qui permet de nager, pédaler et courir sans changer de tenue.
 

Aerobars

Les prolongateurs de guidon qui permettent d’adopter une position aérodynamique sur le vélo.
 

Body marking

La numérotation des athlètes directement sur la peau ou la trifonction, à l’aide de feutres ou tatouages temporaires.
 

Chip

La puce électronique fixée à la cheville pour enregistrer les temps de course et de transition.

 

Le vocabulaire lié à la stratégie de course

Un triathlon se gère aussi par une stratégie bien pensée.
 

Pacing

Le pacing désigne la gestion de son allure pour ne pas se griller trop tôt et finir la course correctement.
 

Transition run

Un entraînement qui consiste à courir juste après le vélo, pour habituer le corps à cette sensation particulière.
 

Overbiking

L'overbiking désigne le fait de trop forcer sur la partie vélo et d’être épuisé pour la course à pied. Une erreur classique des débutants.

Le vocabulaire lié aux formats et distances

Le triathlon existe en plusieurs formats, chacun avec ses spécificités. Les distances varient, et chaque appellation correspond à une expérience unique, du sprint explosif à l’Ironman mythique.
 

XS, S, M, L

Ces lettres désignent les formats courants :

  • XS : découverte (souvent destiné aux jeunes ou aux débutants). Environ 400 m de natation, 10 km de vélo et 2,5 km de course à pied.
  • S : sprint (750 m natation, 20 km vélo, 5 km course à pied). Idéal pour découvrir le triathlon.
  • M : format olympique (1,5 km natation, 40 km vélo, 10 km course). C’est la distance officielle des Jeux Olympiques.
  • L : moyenne distance, qui correspond souvent à un half Ironman. Environ 1,9 km de natation, 90 km de vélo, 21,1 km de course.
     

Triathlon L ou Half Ironman (70.3)

On l’appelle aussi 70.3, car la distance totale de l’épreuve est de 70,3 miles (113 km). C’est une étape intermédiaire vers l’Ironman complet, mais déjà un défi de taille, qui demande rigueur et endurance.
 

Triathlon XL

Une sorte de pallier avant l'Ironamn, le triathlon XL compte environ 4 km de natation, 120 km de vélo et 30 km de course à pied, de quoi vous donner une vraie idée du dépassement de soi !
 

Ironman

Le Graal pour beaucoup de triathlètes. L’Ironman, c’est 3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon (42,195 km). Un défi physique et mental hors norme, qui attire des milliers de passionnés à travers le monde. On parle souvent de l’“esprit Ironman”, un mélange de dépassement de soi, de persévérance et de partage.
 

Ultra-triathlon

Pour les plus téméraires, il existe aussi des formats encore plus extrêmes : le double, triple, voire le décatriathlon, qui multiplient les distances de l’Ironman. Ces formats hors-normes repoussent les limites physiques et mentales, et attirent une poignée de passionnés d’ultra-endurance. On les appelle souvent ultra-triathlons. Des épreuves réservées à une élite d’endurants et d’aventuriers.
 

Relais

Un triathlon en relais se court en équipe : chaque discipline est réalisée par un athlète différent.
 

Cross-triathlon

Variante avec VTT et course nature, souvent disputée en montagne ou sur sentiers techniques.

 

Conclusion : parler triathlon, c’est en faire partie

Maîtriser le vocabulaire du triathlon, ce n’est pas seulement comprendre les règles ou savoir ce qu’il se passe en compétition. C’est aussi entrer dans une communauté, partager les codes et mieux vivre ses entraînements comme ses courses. Que vous prépariez un premier triathlon XS ou une longue distance, ces termes vous permettront de vous sentir plus à l’aise et de progresser plus sereinement. Alors, désormais, quand on vous parlera de “brick session”, de “pacing” ou de “bonk”, vous saurez exactement de quoi il s’agit… et vous pourrez vous concentrer sur l’essentiel : prendre du plaisir en nageant, pédalant et courant ! 

Pour aller plus loin, consultez notre guide pratique spécial trifonctions

 

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